Nos missions 2023

Association fondée par Stéphanie Roland-Gosselin pour accompagner les personnes atteintes de déficience mentale en milieu professionnel ordinaire.

 

Le retard français est encore trop important en la matière : on estime que 80% des 100 000 personnes atteintes (trisomie 21, certaines formes d’autisme,…), en âge de travailler, souhaitent décrocher un emploi ; or, à ce jour, seule une portion infime d’entre eux y parvient.

 

Depuis la loi du 8 août 2016, dite “loi travail”, l’association ACCES s’est spécialisée dans l’emploi accompagné : elle est aujourd’hui une des seules associations françaises non « médico-sociale »  à proposer pour le handicap mental/cognitif un accompagnement personnalisé pour l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi ordinaire prévus par cette politique nationale. Au regard des spécificités de ce type de handicap, cet accompagnement doit s’exercer dans la durée, ce qui contribue à distinguer son action de celle des autres associations.

 

Une première étude d’impact vient d’être réalisée tant auprès des employeurs que des jeunes et de leurs proches : elle confirme la pertinence du savoir-faire de l’association, et les bénéfices de la démarche, notamment pour les entreprises qui y voient en outre un facteur de cohésion des équipes.

 

Aujourd’hui, forts de ces premiers résultats, Stéphanie souhaiterait, avec son équipe de conseillers en emploi accompagné, aller plus loin pour répondre à une demande croissante et contribuer à favoriser l’inclusion dans la vie active des personnes en situation de handicap mental/cognitif, préalable indispensable au développement de leur autonomisation, leur épanouissement et à leur santé globale.

 

Les bénévoles de The Good Lobby engagés auprès d’ACCES sont Clothilde Vidal, Alice Aupetit, Sacha Bentolila, Gaëtan de Royer, avec l’appui de leur mentor, Erwan de Rancourt.

 

Association engagée dans la lutte contre la précarité chez les jeunes, fondée en 2022 et présidée par Amina El Gnaoui.

 

La crise du covid suivie de la crise inflationniste ont poussé beaucoup de jeunes et d’étudiants dans la précarité. 25% des bénéficiaires de l’aide alimentaire ont moins de 25 ans et un étudiant sur deux ne parvient pas à se nourrir et à se loger. Dans ce contexte, Destins Liés œuvre à la création et la structuration d’une communauté d’entraide et de plaidoyer sur le territoire national.

 

Destins Liés milite notamment pour un versement des bourses étudiantes sur une durée de 12 mois contre 10 actuellement.

 

Les bénévoles de The Good Lobby engagés auprès de Destins Liés sont Matthieu Boukhatem, Laure Gicquel, Colum Hamon, Edwige Los, Myriam Moussa, Nina Tade et Anne Daumas-Marchand, mentor de l’équipe.

 

Association qui se bat depuis 2018 pour que tous les enfants en situation d’extrême précarité (bidonvilles, Gens du voyage, MNA, enfants et jeunes d’outre-mer) puissent s’inscrire de manière durable, apprendre et réussir à l’Ecole de la République.

 

Aujourd’hui encore, près de 100 000 enfants et jeunes sont privés du droit à l’éducation, n’accédant pas à l’école ou étant empêchés d’achever leur scolarité. La demande en mairie d’une adresse fixe et durable pour l’inscription, même si illégale, est une pratique discriminatoire encore existante. Le refus d’appliquer la présomption de minorité par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) enlève aux mineurs non accompagnés de nombreux mois d’école. Le harcèlement raciste à l’école cause des décrochages massifs. Les nombreuses expulsions habitatives en pleine année scolaire ne permettent que des scolarités hachées pour ces enfants, ce qui fragilise leurs vies futures, en plus de les laisser sans un toit.

 

Les membres de l’association portent ces enjeux en tant que « premiers concernés » : ils vivent et ont vécu ces difficultés à accéder à une scolarité et souhaitent que ces situations ne se reproduisent plus. Ils utilisent leur expérience pour faire écho à cette détresse auprès des pouvoirs publics et proposer des solutions pour garantir le droit à l’éducation pour tous les enfants. Fort d’un réseau présent dans les grandes villes de France, #EcolePourTous s’informe et agit face à des situations individuelles comme collectives sur l’accès ou le maintien en scolarité.

 

Après d’importantes victoires – simplification de l’inscription scolaire (loi Ecole de la confiance), création de postes de « médiateurs scolaires », interdiction des sorties sèches de l’ASE (Loi Protection de l’enfant) – #EcolePourTous souhaite que l’accès de tous à l’Ecole de la République redevienne une priorité pour le Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et qu’une « trêve scolaire » soit reconnue, empêchant les expulsions habitatives en cours de scolarité. »

 

Les bénévoles de The Good Lobby engagés  sur cette mission sont Pierre Degonde ; Max Vallet ; Bettina Girard ; Alexandre Golan ; Alexis Gibellini ; Tanguy Courtois. Camille Vaziaga accompagne Ecole pour tous en tant que mentor.

 

Association créée en 2019 par Mounah Bizri pour améliorer l’acceptation de soi des personnes en situation de handicap grâce à un concours d’éloquence.

 

Le handicap est trop souvent associé à des préjugés négatifs, qui empêchent l’inclusion des personnes concernées. Il est perçu comme « quelque chose qui est en dessous de la normalité », appréhendé comme une contrainte par notre société, alors qu’il est une condition comme d’autres qui se révèle peine de richesses. Ces préjugés peuvent avoir de lourdes conséquences sur la vie des personnes concernées, allant de la déscolarisation à l’isolement social.

 

Le programme développé par Eloquence de la Différence vise à répondre à ces enjeux majeurs en proposant un parcours de formation en éloquence, fait d’ateliers pratiques et de MOOC en ligne, qui peut déboucher sur la participation à un concours. Une première étude d’impact a démontré que les compétences acquises par les participants permettent une insertion professionnelle plus durable et une nette réduction des situations d’isolement.

 

Forte de ces premières années d’expériences, Eloquence de la Différence porte un plaidoyer pour une meilleure acceptation du handicap dans la société. L’association souhaite se développer dans de nouvelles villes et accompagner de nouvelles différences !

 

Les bénévoles de The Good Lobby engagés dans ce projet sont Nessim Le Picard, Olivier Grimshaw, Sophie Delannoy, Nayla Khebibeche, et Barbara Mauvilain, mentor.

 

Créée en janvier 2021 par l’association de patientes ENDOmind France sous l’égide de la Fondation pour la Recherche Médicale : elle cherche à accélérer la recherche, faciliter le diagnostic et la prise en charge de cette maladie.

 

L’endométriose est une maladie chronique touchant 10% de femmes en France, soit 1,5 à 2,5 millions de femmes. Il s’agit d’une cause sociétale au-delà d’une cause médicale, car elle représente un facteur d’aggravation des inégalités entre les femmes et les hommes, particulièrement dans le milieu professionnel.

 

Pour répondre à cet enjeu, la Fondation pour la Recherche sur l’endométriose a conçu le programme #ENDOpro, qui vise à sensibiliser et accompagner les entreprises dans la réduction de l’impact de l’endométriose au travail.

 

En juin dernier, la Délégation aux droits des femmes du Sénat a publié un rapport sur la santé des femmes au travail, qui préconise notamment d’ajouter l’endométriose à la liste des affections de longue durée (ALD 30), mais aussi de généraliser la mise en œuvre du programme ENDOpro développé par la Fondation aux employeurs publics et privés.

 

Après la Stratégie nationale de lutte contre l’endométriose annoncée en 2022, ces recommandations constituent des pistes concrètes d’amélioration de la condition et de la qualité de vie au travail des femmes touchées par la maladie.

 

La Fondation pour la Recherche sur l’endométriose va continuer à interpeller les acteurs publics et privés pour une meilleure prise en compte et un accompagnement accru des femmes qui souffrent d’endométriose en milieu professionnel.

 

Les bénévoles de The Good Lobby engagés auprès de la Fondation sont Inès Rodriguez-Albacar, Chloé Jouglas, Randa Mifdal, Sophie Blel, Camille Dély, accompagnés par leur mentor Maxime Jambon.

 

Association créée à Bobigny en mai 2021 par Hakim Louati, Bocar et Amadou Cissé.

 

Constatant les difficultés que rencontraient les 14-20 ans à s’orienter professionnellement, alors qu’on leur demande de se positionner de plus en plus tôt avec Parcoursup, le but de l’association est d’élargir les horizons professionnels des jeunes et de les rendre acteurs de leur orientation.

 

En deux ans d’existence, ce sont près de 150 jeunes d’Île-de-France qui ont été accompagnés grâce à deux programmes :

• Le concours « le Bon Créneau » : concours d’entrepreneuriat social qui vise à développer les compétences transversales des lycéen.ne.s, leurs réseaux et à découvrir de nouveaux secteurs professionnels. Cinq équipes de trois lycéen.ne.s sont accompagnés pendant 4 mois par un mentor issu du monde professionnel avant de présenter leurs projets d’entrepreneuriat social à un jury et devant un public de plusieurs centaines de personnes ;
• Le programme « Immersion » permet de visiter des entreprises, afin de faire découvrir les réalités concrètes du monde de l’entreprise à des groupes de 14-20 ans.

 

En deux ans, ce sont 6 concours « Le Bon Créneau » (à Bobigny, Levallois-Perret, Poissy, Nanterre, Pantin et Bondy) et 9 visites en Immersion (ML Advisory, STATION F, Heetch, L’Oréal, Powder, Nexity, JobTeaser, Maria Schools, Quartier Latin) qui ont été organisés.

 

Le 3 mai 2023, le premier « Salon de l’Orientation » des Pilotes s’est tenu avec 120 jeunes et 8 professionnels, des écoles de l’enseignement supérieur (Pôle Universitaire Léonard de Vinci et Ecole W) et l’entreprise L’Oréal.

 

L’objectif des Pilotes est aujourd’hui de se structurer et de se déployer progressivement sur tout le territoire français.

 

Les bénévoles de The Good Lobby engagés auprès des Pilotes sont Fabrice Alexandre, Julia Aymé, Céline Berdous, Clément Dorny, Alexandra Laffitte, Paul MacKain, Antoine Meo, Alexandra Shubenkova, et leur mentor Jean-Pierre Vigouroux.

 

Association présidée par la neurologue Servane Mouton ; elle regroupe des professionnels de santé et scientifiques qui s’intéressent aux impacts du numérique sur l’Homme et la nature.

 

En France, les enfants de 2 ans passent en moyenne 56 minutes par jour devant un écran, ceux de 3 ans et demi près d’1h30. C’est le résultat d’une enquête de Santé publique France conduite sur un échantillon de 18 000 enfants publiée en avril, qui confirme un usage de plus en plus précoce des outils numériques.

 

La perception des impacts par les professionnels de santé est également intéressante, puisqu’une grande partie des pédiatres constate une très forte augmentation des problématiques directement liées à notre consommation d’écrans (apprentissage du langage, interactions sociales, sédentarité, etc.). 2 médecins sur 3 soulignent un déficit de connaissance et une insuffisance d’informations des parents sur les étapes du développement de leurs enfants.

 

Les bénévoles de The Good Lobby engagés sur cette mission sont Johanne Kolingba, Thomas Pegalajar, Mathieu Rochon, Arthur Bonhême, Pauline Rivière et Guillaume Binoche. Hugues d’Antin est leur mentor.

 

Association présidée par Isabelle Bénard, elle agit pour le développement des compétences technologiques et entrepreneuriales des jeunes filles de 8 à 18 ans, à travers un programme éducatif de 3 mois. L’initiative est née en 2006 dans la Silicon Valley. Aujourd’hui, Technovation est présent dans plus de 120 pays ! La branche française a été ouverte fin 2022.

 

Alors que le numérique est identifié depuis longtemps comme une filière stratégique et d’avenir, représentant 82 000 emplois à pourvoir par an dans notre pays selon Pôle emploi, le secteur souffre d’une sous-représentation des femmes. Seulement 27,9% des salariés du numérique en France sont des femmes, et le chiffre tombe à 16% dans les métiers techniques.

 

Bien que le problème soit identifié de longue date, les causes, multifactorielles et profondément liées aux stéréotypes de genre ancrés dans notre société, rendent la tâche ardue. Technovation Girls s’est donné pour mission d’inspirer et former les jeunes filles dès le plus jeune âge à devenir actrices du changement. Tout au long du programme et accompagnées par des mentors bénévoles, elles doivent concevoir une application venant répondre à un problème de leur communauté, en s’appuyant sur les objectifs de développement durable de l’ONU.

 

Technovation Girls cherche désormais à démultiplier son impact en faisant grandir les effectifs de la prochaine promotion. En parallèle, l’association souhaite élaborer un plaidoyer à destination des acteurs de l’Education nationale afin de lever les freins à l’orientation des jeunes filles vers les filières STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques), ainsi qu’à destination des collectivités territoriales pour répondre à l’enjeu d’égalité des chances, en facilitant l’accès au monde de la tech aux jeunes filles issues de populations et territoires moins favorisés.

 

Les bénévoles de The Good Lobby engagés dans ce projet sont Loïs Aisa, Antoine Berthault-Barrenechea, Samuel Ménager, Céleste Duriez, Mathilde Bonvillain-Serrault, accompagnés de leur mentor Hugo Weber.

 

Association créée en 2002 par Béatrice Robrolle, pour alerter sur la protection des abeilles et autres pollinisateurs sauvages.

 

La disparition de l’entomofaune pollinisatrice s’est considérablement accélérée ces 30 dernières années. Une étude allemande (2017) le démontre : 80% des insectes volants ont disparu.

 

La pollinisation est essentielle à la chaîne alimentaire. Un rapport du PNUE (2011) indique que sur une centaine d’espèces végétales qui fournissent 90% des ressources alimentaires mondiales, 70% ont besoin des abeilles. Une autre étude (2014) montre un déficit d’environ 13,4 millions de colonies en Europe pour couvrir les besoins agricoles. En France, il faudrait multiplier par 4 le nombre de ruches recensées pour compenser le déficit estimé de pollinisation. Ce déficit entraîne des répercussions économiques chiffrées à 14 Mds€/an (revue Ecological Economics, 2020).

 

Les causes de cette extinction ? Fragmentation des habitats, artificialisation des sols, perte de diversité végétale, mais surtout utilisation massive des pesticides agricoles.

 

L’objectif de la mission est d’obtenir la meilleure protection possible des pollinisateurs dans la stratégie biodiversité.

 

Les bénévoles de The Good Lobby engagés auprès de Terre d’abeilles sont Didier Sallé, Valentin Desgranges, Samuel Boissaye, Sara Zingaretti, Anaëlle Motta, Gaëtan de Royer, accompagnés par leur mentor Laurent Mazille.